Face à l’essor inquiétant d’intrus qui se présentent comme psychologues et multiplient les dérives au détriment de patients vulnérables, le Syndicat national des psychologues est sorti de son silence. Le 24 novembre, il a saisi le ministère de l’Intérieur pour demander une intervention urgente et l’instauration d’un cadre légal, estimant que l’absence de régulation laisse le champ libre à des pratiques susceptibles de mettre en péril la santé mentale des citoyens.
Au Maroc, il suffit parfois de quinze jours de formation pour que certains s’auto-proclament psychologues, une dérive préoccupante née d’un vide juridique qui permet à des intervenants non qualifiés de s’attribuer un titre pourtant chargé de responsabilités. En l’absence de contrôle, les pratiques douteuses se multiplient et les patients, déjà vulnérables, en paient le prix.



