Les conditions de détention du prisonnier Soulaiman Raïssouni à la prison locale Aïn Borja sont normales et son refus de bénéficier de la promenade, de la visite familiale ou de rencontrer son avocat est une décision personnelle qui n'implique nullement l’administration de l’établissement pénitentiaire, a indiqué la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Dans une mise au point lundi en réponse au communiqué du « Comité de soutien d’Omar Radi, Soulaiman Raïssouni, Maati Monjib et des victimes de la violation de la liberté d’expression » au sujet des conditions de détention de Soulaiman Raïssouni à la prison locale Aïn Borja où il purge une peine de prison de cinq ans, la DGAPR a expliqué « avoir déjà émis plusieurs mises au point au sujet de la situation du détenu précité dans lesquels elle avait nié les allégations formulées par son épouse et relayées par certaines parties qui prétendent défendre les droits humains, selon lesquelles les papiers et livres du détenu auraient été déchirés au moment de son transfert de la prison locale Aïn Sebaâ 1 à la prison locale Aïn Borja dans la même ville ».