Le Comité national des internistes et des résidents (CNIR) a annoncé une grève nationale, mardi 5 et jeudi 7 novembre 2024, excluant les services d’urgence, de garde et de réanimation. L’initiative a été décidée en protestation contre «l’ignorance continue des revendications légitimes» des professionnels de santé et des étudiants en formation, ainsi que «l’indifférence» de la part du gouvernement, selon un communiqué. Dans ce sens, l’instance a renouvelé sa condamnation d’«une approche non-participative des ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur, dans le traitement de la crise du secteur».
Selon la même source, «toutes les issues possibles pour parvenir à un dialogue efficace et responsable ont été épuisées», au vu des correspondances officielles restées lettre morte après avoir été adressées au département, y compris le nouveau ministre de la Santé, le 28 octobre. Pour le CNIR, cette position «reflète clairement l’insouciance du ministère et le manque de reconnaissance du rôle vital» des médecins internes et résidents publics dans le système de santé.