Le problème de la rareté de l'eau ne peut être résolu en quelques mois, mais requiert une nouvelle stratégie, une vision et des mesures structurantes, a affirmé, lundi, le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka, indiquant que son département travaille déjà dans ce sens.
En réponse à des questions sur la problématique de la pénurie d'eau, lors de la séance plénière hebdomadaire consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants, le ministre a expliqué que le déficit en eau potable est principalement dû à la baisse importante des ressources hydriques, qui ont diminué de 85% en raison des faibles précipitations et à la baisse du volume des chutes de neige (la superficie enneigée est passée de 45.000 km2 à 5.000 km2), en plus de la réduction du nombre de jours de chute de neige qui a atteint 14 jours cette année contre 41 jours par an généralement.