La corruption semble connaître aucune limite, avec une multitude de cas impliquant le détournement de biens publics, la corruption, la fraude et la falsification. Dans ce contexte, le juge d’instruction chargé des crimes financiers auprès de la Cour d’appel de Marrakech a fixé rendez-vous pour le lundi 13 mai, marquant le début du procès d’instruction des prévenus liés aux spéculations immobilières sur des projets royaux à Marrakech, impliquant des responsables, y compris des hauts fonctionnaires et des élus.
Des hauts fonctionnaires et élus font l’objet de poursuites par le procureur général pour des délits de dilapidation de biens publics, confiés à un responsable de la fonction publique en raison de sa fonction, pour falsification de documents officiels, prise illégale d’intérêts sur un marché, ainsi que pour la contribution et la participation de chacun des accusés.
L’enquête préliminaire débutera le lundi suivant, avec notamment l’audition d’un ancien maire de Marrakech et de son premier adjoint, d’un ancien parlementaire, ainsi que d’un ancien chef du district de Sidi Youssef Ben Ali. L’enquête concerne également un député, deux anciens directeurs de la trésorerie générale, un ancien chef du département de la construction, en plus d’un entrepreneur en tourisme et d’un ancien directeur de l’agence urbaine, déjà en détention après avoir été condamné à dix ans de prison dans une affaire de corruption.