Les trois mis en cause dans le viol collectif d’une mineure en handicap mental à El Attaouia ont été condamnés, mercredi soir à Marrakech, à des peines allant de 6 à 10 ans de prison ferme. Malgré la filiation établie par test ADN, après l’accouchement de la victime, l’accusé principal a écopé de 8 ans, une peine plus légère que le minimum prévu par les articles du Code pénal retenus dans ce procès. La partie civile a annoncé faire appel.
La chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel de Marrakech a prononcé des peines de 6 à 10 ans de prison ferme, mercredi soir, contre trois individus reconnus coupables de détournement de mineure en handicap mental et d’atteinte à la pudeur avec violence. A la suite de l’accouchement de l’adolescente âgée de 13 ans, un test ADN a identifié l’un des accusés, âgé de 74 ans, comme le parent biologique. Sur la base des articles 471, 475-2 et 485, l’homme a écopé de 8 ans pour les faits incriminés, en plus d’une tentative de corruption d’un gendarme, retenue également à sa charge.