L’Algérie, est un pays qui ne cesse de nous étonner par son ingéniosité dans l’art de la réappropriation culturelle ! Alors que le monde observe avec admiration le patrimoine culturel riche et varié du Maroc, voilà que l’Algérie tente, une fois de plus, de s’accaparer une part de ce trésor culturel en le faisant passer pour le sien.
Une tentative aussi audacieuse que maladroite, qui révèle l’inculture flagrante qui règne au sein des plus hautes instances de l’État algérien. Tout a commencé lors d’une réunion entre Soraya Mouloudji, ministre de la Culture et des Arts en Algérie, et Éric Falt, directeur régional de l’UNESCO pour le Maghreb. L’objectif était de discuter de la coopération entre l’Algérie et l’UNESCO dans le domaine de la protection du patrimoine culturel. Mais voilà que la ministre algérienne a décidé de jouer un tour de passe-passe culturel en annonçant fièrement l’inscription de prétendus éléments culturels « algériens » à l’UNESCO en 2024.