Rabat - Des responsables d'institutions pour les droits d’auteur, des universitaires et des cinéastes africains ont souligné, mardi à Rabat, la nécessité de renforcer le cadre législatif des droits d’auteur, pour une industrie cinématographique africaine plus compétitive.
Il s’agit notamment de mettre en place des textes de loi en matière de droits d’auteur et de droits voisins qui permettent aux structures et sociétés de gestion d’intervenir pour collecter ces droits, ont indiqué ces experts réunis au cinéma Renaissance à l’occasion d’une table ronde sur "Droits d’auteur et droits voisins: Modalités de fonctionnement et situations post-crise sanitaire", dans le cadre de la première édition de ROOTS Rabat "Les Journées du cinéma panafricain".
"Le cinéma en Afrique est une industrie florissante qui génère une valeur économique importante. Il est donc indispensable aujourd’hui de mettre en place des cadres juridiques et institutionnels qui permettent de rémunérer les créateurs des œuvres cinématographiques africaines", a indiqué Samuel Sangwa, directeur régional Afrique de la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs (CISAC).