Le patrimoine préhistorique marocain sera à l’honneur vendredi prochain au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris, à l’occasion d’un colloque international destiné à présenter la richesse et la diversité du patrimoine préhistorique du Royaume et à mettre en lumière les découvertes archéologiques récentes. Ce colloque sera ainsi l’occasion de présenter la richesse et la diversité du patrimoine préhistorique du Maroc et de mettre en lumière les découvertes archéologiques récentes, à l’image des éléments de parure de la grotte de Bizmoune située dans les environs d’Essaouira.
Datés entre 142 mille ans à 150 mille ans, ces artéfacts, qui peuvent être considérés comme les premiers objets de parure de l’humanité, représentent le plus ancien comportement symbolique humain.
Le Maroc a été le berceau de civilisations telles que l’histoire et la géographie en ont rarement offert. De ce passé remarquable, il a hérité d’un patrimoine culturel dont l’originalité, la portée et la richesse sont mondialement reconnues.
Si le Royaume peut s’enorgueillir de ses sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial, pour l’essentiel d’imposants sites urbains (villes et médinas), il ne reste pas moins que certaines catégories comme le patrimoine préhistorique ne sont pas encore hissées au rang du patrimoine mondial. Certains éléments de ce précieux patrimoine ont pourtant permis la relecture scientifique de l’histoire ancienne des groupes humains et méritent amplement d’être candidat au patrimoine mondial de l’humanité.