La So Art Gallery accueille «Topologies du blanc», une exposition collective qui réunit huit artistes dont les pratiques interrogent le blanc comme matière, langage et territoire. Loin d’être une absence ou un espace neutre, le blanc apparaît ici comme une épaisseur sensible, un champ traversé de forces, de lignes, de corps et de récits.
L’exposition propose une traversée où le blanc devient tour à tour peau, lumière, architecture, souffle, fibre, mémoire ou organisme vivant. Dans les silhouettes suspendues de Ghany, le blanc agit comme une scène d’apesanteur, un espace où le corps s’allège jusqu’à devenir vibration. Le travail photographique de Justin Dingwall, avec ses figures diaphanes habitées de papillons, fait du blanc une peau lumineuse, un territoire de fragilité et de métamorphose. Les tissages modulaires d’Ange Dakouo prolongent cette respiration dans la matière : un quadrillage souple, fibreux, où le blanc se déploie en flux et en ruissellements.



