Devant les députés, le Chef du gouvernement Aziz AKhannouch a défendu le bilan de la politique de l'Exécutif en matière d'investissement, dont le rendement demeure faible par rapport aux aspirations. Pour renverser le tendance, le gouvernement parie sur une nouvelle génération de réformes du climat des affaires, indispensables à la réussite de la Charte de l'Investissement. Détails.
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a pris part, ce lundi, à la séance mensuelle dédiée à la Politique générale à la Chambre des Représentants. Une occasion pour lui de faire le point sur la politique gouvernementale en matière d’investissement qui demeure l’un des maillons faibles de l’économie nationale. Force est de constater que le rendement de l’investissement demeure limité par rapport aux efforts consentis par le Royaume. Bien que le Maroc investisse 30% de son PIB ( un taux supérieur à la moyenne internationale), les retombés en termes de croissance sont modestes. L’Etat demeure le principal investisseur dans l’économie, en accaparant les deux tiers de l’investissement global. D’où la nécessité de pousser le secteur privé à prendre plus d’initiative. Le gouvernement a identifié le mal : le climat des affaires qui n’est pas encore assez incitatif.