Le nombre d'autorisations délivrées aux entreprises importatrices de déchets non dangereux pour la valorisation énergétique ou industrielle a atteint 416 de 2016 jusqu'à aujourd'hui, précise le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable. La délivrance de ces autorisations est soumise à une procédure administrative minutieuse et stricte, qui requiert obligatoirement la présentation des documents d'analyses physiques et chimiques et des fiches techniques des déchets importés et leur source.
Faisant suite aux données erronées et aux allégations diffusées dans différents supports médiatiques et dans les réseaux sociaux au sujet des déchets importés, et notamment les commentaires et les critiques adressées aux parties administratives et gouvernementales qui gèrent les secteurs de l’Énergie et de l'Environnement, et pour éclairer l'opinion publique sur l'opération de l'importation qui a fait objet de la controverse médiatique, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable précise que le commerce international des déchets non dangereux est soumis à une forte concurrence entre les entreprises internationales spécialisées et les autres acteurs de ce secteur, notamment avec le développement croissant du recyclage et de la réutilisation des déchets dans le cadre des économies verte et circulaire.
Ainsi, le Maroc fait partie des pays qui profitent de ce marché international en important des déchets plastiques, ferreux et des roues en caoutchouc déchirées afin de les recycler et de les valoriser comme matière première ou complémentaire dans les domaines industriels et énergétiques (comme la fabrication de canalisations destinées à l'assainissement liquide, à l'irrigation au goutte à goutte, boîtes en plastique, etc. Dans ce cadre, le nombre d'autorisations délivrées aux entreprises importatrices de déchets non dangereux pour la valorisation énergétique ou industrielle a atteint 416 de 2016 jusqu'à aujourd'hui.