Lors de son intervention au Parlement, Ahmed Bouari, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et Forêts, a annoncé une série de mesures destinées à améliorer la situation agricole et économique du pays. La décision qui a retenu l’attention est celle liée à l’interdiction de l’abattage des femelles reproductrices chez les ovins et bovins.
La décision d’interdire l’abattage des femelles est une initiative qui vise à consolider le cheptel national, à modérer les prix de la viande rouge et à assurer la sécurité alimentaire. D’abord soutenu le ministre face aux parlementaires.
La mesure répond à des préoccupations persistantes sur la stabilité des prix des produits agricoles et la préservation des ressources nationales. Elle s’inscrit dans un contexte économique tendu, marqué par l’inflation des prix de la viande et une demande croissante de bétail, exacerbée par des aléas climatiques tels que sécheresse et précipitations insuffisantes, qui ont impacté la capacité de production agricole.