Les consultations menées récemment par le Maroc pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel ont été concluantes, a annoncé la ministre de la Transition énergétique, lors d’une conférence de presse, ce vendredi 15 avril 2022 à Rabat.
Pour Leila Benali, la date du 31 octobre 2021, correspondant à la rupture des livraisons du gaz algérien via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME), est perçue comme une «opportunité» pour asseoir les bases d’un nouvelle feuille de route pour le développement du gaz naturel au Maroc.
Si nous voulons augmenter la part des énergies renouvelables (ER) dans le mix énergétique national, le Maroc a besoin de multiplier les centrales à cycle combiné (solaire, éolien, gaz naturel), à l’instar du modèle adopté par les deux centrales de Ain Beni Mathar et de Tahaddart. Celles-ci, qui se trouvent à l’arrêt depuis l’arrêt du GME, contribuent à hauteur de 10% de la production électrique nationale.
Depuis novembre dernier, le Maroc a ouvert des consultations, soit avec des pays fournisseurs, soit avec des gestionnaires de portefeuille, pour avoir accès au marché international et sécuriser l’approvisionnement du Royaume en gaz naturel, a affirmé Leila Benali