L’agriculture irriguée est priorisée seulement après la satisfaction des besoins en eau potable et reste de ce fait, la plus impacté par les changements climatiques, a indiqué le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts du Maroc, Mohamed Sadiki.
Dans un entretien accordé au quotidien "Le Matin", M. Sadiki a estimé que "même si la campagne agricole a été prometteuse dans ses débuts, avec des pluies précoces ayant donné l’espoir aux agriculteurs, la situation pluviométrique et hydrique actuelle s’avère difficile".
Selon lui, le ministère a restreint l'expansion des cultures gourmandes en eau comme les agrumes, l'avocat et les pastèques, privilégiant des plantations plus résilientes à la sécheresse telles que le pistachier, le caroubier, l’amandier, l'arganier, le cactus, l'olivier, le palmier dattier et l'arganier.