D’après l’agence de notation américaine, la finance participative doit surmonter plusieurs contraintes comme la faiblesse de son capital et l’offre limitée en produits pour poursuivre sa croissance au Maroc.
Le secteur de la finance islamique pourrait augmenter sa croissance au Maroc, à condition de lever certains obstacles qui entravent son développement. C’est ce que recommande Fitch Ratings, dans une récente note intitulée: «L’industrie marocaine de la finance islamique est naissante, et fait face à des défis clés». D’après l’agence de notation américaine, «le potentiel de croissance à long terme du secteur de la finance islamique au Maroc est important, soutenu par la population majoritairement musulmane du pays». Elle «pourrait également contribuer à stimuler l’inclusion financière, car environ 56% de la population adulte du Maroc, n’avait pas de compte bancaire en 2021, selon la Banque mondiale, avec environ 19% de la population non bancarisée, citant des raisons religieuses comme un obstacle, soit parmi les plus élevés au monde».
Pour atteindre ce cap, le secteur devrait au préalable relever certains défis, comme la faiblesse de son capital. En effet, la finance verte ne pesait que 2,7 milliards de dollars fin 2022 et ne détenait qu’une part de marché de 2% en termes d’actifs. Un ratio inférieur à celui d’autres pays d’Afrique du Nord comme la Tunisie (5,1%), l’Egypte (4%), et l’Algérie (2,4%), selon le Conseil des services financiers islamiques, précise le rapport.