Le groupe Meta, la maison mère de Facebook, a écopé, mercredi 4 janvier, de deux lourdes amendes totalisant 390 millions d'euros pour violation du règlement européen sur les données (RGPD), a annoncé le régulateur irlandais, qui agit au nom de l'Union européenne.
La Commission irlandaise pour la protection des données (DPC) a précisé dans un communiqué que Meta avait violé "ses obligations en matière de transparence" et se fondait sur une base juridique erronée "pour son traitement des données à caractère personnel à des fins de publicité" ciblée.
Cette sanction fait suite à l'adoption début décembre de trois décisions contraignantes du comité européen de la protection des données (CEPD), le régulateur européen du secteur. L'une d'elle, concernant WhatsApp, a été notifiée plus tard à la DPC et fera l'objet d'une décision la semaine prochaine. L'association de défense de la vie privée Noyb, à l'origine des trois plaintes contre le groupe, avait accusé Meta de réinterpréter le consentement "comme un simple contrat de droit civil", qui ne permet pas de refuser la publicité ciblée.