Microsoft et son allié OpenAI ont lancé une course folle à l’intelligence artificielle générative l’année dernière, immédiatement rattrapés par Google. Ils dominent cette technologie devenue cruciale, grâce à leurs modèles toujours plus performants, tandis qu’Amazon a eu du mal à rester dans la partie.
Adam Selipsky, patron d’AWS (la branche de cloud d’Amazon), n’est «pas d’accord« avec ce résumé. «Il ne va pas y avoir un seul modèle (d’IA générative) qui va régner sur tous les autres», martèle-t-il lors d’un entretien avec l’AFP. «Nous avons des grands et des petits modèles, certains sont très rapides, d’autres très précis. Les clients ont besoin de choix», continue-t-il, citant les qualités des différents modèles disponibles sur la plateforme Bedrock d’AWS, comme Claude (Anthropic), Llama (Meta), ceux de Mistral et ceux de Titan, une marque d’Amazon. «Peut-être que les autres fournisseurs de cloud n’ont pas une grande sélection», plaisante le dirigeant.