Le Maroc a vocation à devenir un acteur majeur de la e-santé dans le continent africain, a affirmé, mardi à Casablanca, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni.
S’exprimant à l’ouverture de la 3è édition du Forum International de la e-Santé (International e-Health Forum), co-organisée par la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé (FM6SS) et le Centre d’Innovation en e-Santé (CIeS) de l’Université Mohammed V de Rabat, Mme Seghrouchni a souligné l’importance de l’engagement des établissements de santé, des chercheurs, des instances de régulation, des entreprises et des acteurs de l’innovation afin de réaliser cet objectif.
Elle a ainsi mis l’accent sur la nécessité de “mettre en commun nos expertises, nos données, nos ressources afin de bâtir un écosystème de santé numérique, fort, souverain et durable”.
La transformation numérique de la santé constitue aujourd’hui, un pilier essentiel de la modernisation de l’action publique, a-t-elle relevé, notant que le Maroc, conformément à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’engage résolument dans cette dynamique avec l’ambition de placer la technologie au service du citoyen, et d’améliorer l’efficacité du système national de santé.
Dans ce contexte, la ministre a souligné que l’intelligence artificielle (IA) s’affirme désormais comme un levier incontournable, en révolutionnant le diagnostic médical, en optimisant le suivi des patients, en personnalisant les traitements et an accélérant la recherche clinique.
Cette transformation ne peut réussir sans des fondations solides, a-t-elle insisté, notant que l’intégration de l’IA en santé exige des données de grande qualité, une interopérabilité effective entre les systèmes d’information, et une gouvernance rigoureuse définissant clairement les conditions d’accès et d’usage des données.



