Dans une société en perpétuelle mutation, marquée par l’essor des technologies numériques, la protection des droits de l’Homme se retrouve face à des défis inédits. C’est ce qu’a souligné Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, lors d’une journée d’étude organisée mercredi dernier à la Chambre des représentants. Si l’usage des technologies numériques, de l’intelligence artificielle et des réseaux sociaux ouvre de nouvelles perspectives pour l’accès aux droits fondamentaux, il génère également des préoccupations majeures, mettant en lumière les risques liés à leur utilisation.
«La protection des droits de l’Homme fait face à de nombreux défis contemporains», a souligné Abdellatif Ouahbi. Dans un discours prononcé en son nom par Fatima Berkane, secrétaire générale de la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, M. Ouahbi a indiqué que les bouleversements actuels, provoqués par l’émergence de nouvelles questions sociétales, redéfinissent les frontières entre droits et devoirs, libertés et responsabilités, notant que ces technologies numériques occupent une place centrale dans ces mutations. «Ces technologies permettent une égalité d’accès sans précédent à des droits fondamentaux, comme la liberté d’expression ou encore l’éducation et la santé. Toutefois, leur utilisation irresponsable constitue une véritable menace pour nos sociétés», a-t-il averti.