"L'essence ? Figure-toi que ça fait 50 ans qu'on galère pour en trouver. Je ne veux plus en entendre parler, ni en sentir l'odeur !", s'exclame Sixto Gonzalez, devant la voiturette électrique qu'il a achetée pour se déplacer à La Havane.
Dans la capitale cubaine, où les pénuries de carburants sont récurrentes et les transports en commun défaillants, les motos et petits véhicules électriques sont chaque jour plus nombreux à se faufiler entre les emblématiques berlines américaines des années 1950 et les increvables Ladas de l'époque soviétique.
Coûtant de 4.000 à 8.000 dollars dans une île où les prix des voitures sont prohibitifs, ces voiturettes électriques sont devenues le rêve de nombreux Cubains, lassés des interminables files d'attentes devant les stations service.