A Gaza, le prix de l’essence est l’un des plus élevés du Moyen-Orient et la population l’une des plus pauvres. Pour remédier à cette crise, Mahmoud al-Kafarneh et ses frères ont eu une idée: faire brûler des bouteilles de plastique pour en extraire du carburant.
Une solution économique et pratique, comme il y en a beaucoup dans l’enclave sous strict blocus israélien depuis 15 ans, mais qui représente aussi une potentielle « catastrophe » environnementale et sanitaire, s’alarment les spécialistes.
Sur un terrain poussiéreux de Jabalia, dans le nord frontalier d’Israël, Mahmoud allume des bûches sous une cuve métallique remplie d’une tonne de plastique afin de distiller le pétrole qui le compose.