L’Afrique a besoin de 2 800 milliards de dollars pour mettre en œuvre ses contributions déterminées au niveau national concernant l’action climatique, a affirmé la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA-ONU), basée à Addis-Abeba.
Dans la « Déclaration d’Addis-Abeba » ayant sanctionné le 10eme Forum régional africain pour le développement durable (23-25 avril), la CEA-ONU a relevé que les pays africains font face à de graves difficultés d’accès au financement climatique.
Le Forum s’est dit préoccupé « par le fait que les pays africains font face à de graves difficultés d’accès au financement climatique et à des coûts élevés du capital pour mobiliser les investissements du secteur privé, en dépit de l’existence de multiples fonds destinés à financer des projets liés au climat dans les pays émergents et en développement, dans un contexte où l’Afrique a besoin de 2 800 milliards de dollars pour mettre en œuvre ses contributions déterminées au niveau national concernant l’action climatique et de 1 600 milliards de dollars supplémentaires pour atteindre les objectifs de développement durable d ’ici à 2030 ».