Amnesty International a dénoncé jeudi une « répression implacable » ces cinq derniers mois en Algérie en réponse notamment à un mouvement de protestation en ligne, faisant état d’arrestations « arbitraires » et de poursuites judiciaires « injustes ».
Les autorités algériennes ont arrêté et condamné au moins 23 militants et journalistes, « en particulier pour leur soutien au mouvement de protestation en ligne +Manich Radi+ (Je ne suis pas satisfait), lancé en décembre 2024 pour dénoncer les restrictions des droits fondamentaux et la situation socioéconomique difficile dans le pays », a indiqué l’ONG.
Amnesty affirme que ces personnes ont été arrêtées « uniquement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits fondamentaux ».