La réforme de l’ONU et de son Conseil de sécurité est un serpent de mer qui ressurgit à l’approche de chaque Assemblée générale des Nations unies.
Mais ces appels sont aujourd’hui relayés par un allié des plus improbables : les Etats-Unis, exaspérés par l’utilisation par Moscou de son veto, en pleine guerre ukrainienne.
Pour s’assurer que la Russie ne bloque pas les réunions du Conseil de sécurité, les puissances occidentales se sont appuyées sur une série de règles de procédure. Pour condamner la Russie, elles se sont tournées vers l’Assemblée générale de l’ONU, où chacun des 193 Etats membres dispose d’une voix.