Des ONG ont appelé, jeudi à Genève, la communauté internationale à faire pression sur l’Algérie afin que soient garantis les droits fondamentaux des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Cet appel a été lancé lors du débat général sur le rapport annuel du Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme consacré à la situation des droits de l’Homme dans le monde, à l’occasion de la 57ème session ordinaire du Conseil des droits de l’Homme (CDH), qui se tient à Genève sous la présidence du Maroc. Au cours du débat interactif ouvert à la société civile, les ONG ont alerté sur les conditions humanitaires « préoccupantes » dans les camps de Tindouf où les populations séquestrées endurent des « violations graves » de leurs droits les plus élémentaires, mais aussi du détournement « systématique » des aides de la part des dirigeants du polisario « avec la complicité de l’armée algérienne qui assiège les camps pour empêcher toute sortie ».