Selon la commission du juge Zondo, l’actuel chef de l’Etat, qui était vice-président à l’époque des faits, aurait pu « enquêter et peut-être agir sur un certain nombre d’allégations sérieuses ».
Au bout de quatre ans d’enquête sur la corruption d’Etat montée par l’ex-président sud-africain, Jacob Zuma, et une sulfureuse fratrie d’hommes d’affaires, un rapport publié mercredi 22 juin suggère que son successeur, Cyril Ramaphosa, aurait pu agir contre ces méfaits en tant que vice-président. Après 400 jours d’auditions, plus de 300 témoins et l’examen de centaines de documents compromettants qui ont abouti à la mise en cause de près de 1 500 personnes par une commission ad hoc présidée par le juge Raymond Zondo, le constat, qui s’étale sur 5 000 pages, est accablant.