Secoué par un scandale de corruption présumée impliquant le Qatar, le Parlement européen s’apprêtait mardi à sanctionner Eva Kaili, l’eurodéputée grecque mise en cause, un premier pas avant une réforme de l’institution qui souhaite restaurer rapidement sa crédibilité.
Au cœur de l’affaire, Mme Kaili, qui occupe l’une des 14 vice-présidences du Parlement, devrait être déchue mardi de cette fonction pour « faute grave ».
Une majorité des deux tiers sera requise lors d’un vote en session plénière à Strasbourg organisé à midi (11h00 GMT), a annoncé la présidente Roberta Metsola, après une décision « à l’unanimité » de la conférence des présidents, organe politique du Parlement européen.