Des partisans de l’influent leader chiite Moqtada Sadr ont brièvement investi mercredi le Parlement en pénétrant dans l’ultra-sécurisée zone verte abritant à Bagdad institutions gouvernementales et ambassades, nouveau coup d’éclat pour dénoncer la candidature au poste de Premier ministre présentée par le camp politique adverse.
Près de deux heures après avoir pris leurs quartiers dans le Parlement, les centaines de manifestants ont amorcé un retrait, a constaté un correspondant de l’AFP, obéissant aux instructions lancées peu auparavant sur Twitter par le faiseur de roi Moqtada Sadr, joueur incontournable de la scène politique chiite.