Les graves perturbations qui affectent vendredi matin les réseaux des trains à grande vitesse Atlantique, Nord et Est de la SNCF sont le fruit d’actes de « sabotage » manifestement coordonnés, a expliqué une source proche du dossier.
L' »attaque massive » contre le réseau TGV de trains à grande vitesse, qui va entraîner des perturbations jusqu’à la fin du week-end, affecte 800.000 voyageurs, a affirmé vendredi le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou lors d’un point de presse. Dénonçant un « acte criminel scandaleux », le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete a évoqué des « conséquences très lourdes » sur le trafic ferroviaire avec un train sur deux vers le Nord, l’Est et la Bretagne et un train sur quatre « vers le Bordelais » en ce week-end de chassé-croisé estival et d’ouverture des Jeux olympiques.