Le Comité des droits de l’homme, organe de l’ONU chargé de veiller à la bonne application du pacte international des droits civils et politiques, a épinglé la Tunisie pour l’absence d’enquête sur les circonstances du décès de l’homme d’affaires et ancien député, Jilani Daboussi.
Le comité onusien reproche notamment aux autorités tunisiennes d’avoir « failli à leur devoir de protéger la vie de Jilani Daboussi pour examiner les dénonciations faites sur la façon de gérer la prise en charge médicale » de l’ancien député, décédé le 7 mai 2014 quelques heures après sa mise en liberté après plus de trois ans de détention sans procès.
Le 9 avril 2019, la commission des droits de l’Homme des Nations unies avait jugé recevable une plainte contre l’Etat tunisien sur les circonstances ayant entouré la mort de l’ancien député, qui était membre du Comité central du parti dissous, le Rassemblement constitutionnel démocratique.