Alors qu’elle assurait la sécurité de plusieurs entreprises et organismes en Libye, la firme canadienne Gardaworld a été sommée de plier bagages. Certains de ses employés ont été arrêtés à l’aéroport de Tripoli, alors que d’autres, qui étaient présents sur le sol libyen, ont été obligés de fuir vers la Tunisie.
Son nom ne dit peut-être pas grand-chose dans les pays où la paix règne, mais celui de Gardaworld est indissociable des zones de conflits comme la Libye. C’est justement dans ce pays que ses collaborateurs ont été déclarés personae non gratæ. Or, la firme canadienne y assurait, la sécurité, entre autres organismes, de la mission de l’Union européenne (UE) chargée de l’assistance aux frontières en Libye (EUBAM), mais aussi de la coopération Allemande (GIZ), de la multinationale Siemens, de l’Ambassade britannique à Tripoli ou encore du géant pétrolier italien ENI.
