La moitié des miels importés dans l’UE sont suspectés d’être frelatés, notamment via l’ajout de sirops de sucre, selon une enquête des autorités européennes confortant l’appel des Etats, ONG et organisations agricoles à durcir la réglementation existante.
L’UE importe environ 40% de sa consommation de miel, ce qui en fait le deuxième plus gros importateur mondial après les Etats-Unis.
L’enquête du service de recherche de la Commission européenne et de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), publiée jeudi, montre que sur 320 échantillons récemment contrôlés dans seize Etats membres, environ 46% sont fortement suspectés de déroger aux règles de l’UE. C’est bien davantage que les 14% relevés lors de la dernière étude en 2015-1017.