Le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau pressé lundi les autorités camerounaises de réduire leurs coûteuses subventions aux carburants à la pompe, considérées comme non-viables selon les projections actuelles des prix internationaux du pétrole et mal ciblées par rapport à ceux qui en ont besoin.
Au lendemain d'une mission de revue dans le pays, il a estimé dans un communiqué que ces soutiens "évincent les dépenses prioritaires", représentant six fois le budget alloué à l'agriculture, quatre fois celui de la santé et plus de trois fois ceux de l'énergie et de l'eau.