Le gouvernement de Transition malien a annoncé, jeudi soir, la "fin, avec effet immédiat" de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, et dénoncé son "instrumentalisation par les autorité algériennes".
Cette décision s'explique par "le changement de posture de certains groupes signataires, devenus des acteurs terroristes poursuivis par les autorités maliennes", mais aussi par "les actes d'hostilité et d'instrumentalisation de l'accord, de la part des autorités algériennes dont le pays est le chef de file de la médiation", précise un communiqué du porte-parole du gouvernement de la Transition, le colonel Abdoulaye Maïga.