Les avocats espagnols de l'ancien militaire algérien Mohamed Benhalima ont déposé plainte contre l'Espagne devant l'ONU après le rapatriement en mars de cet ex-caporal, en dépit des risques de torture que celui-ci courait à retourner dans son pays.
La plainte, dont l’AFP a obtenu une copie jeudi, a été déposée début août par l’avocat Eduardo Gómez Cuadrado devant le Comité contre la torture de l’ONU.
« Le gouvernement espagnol a manoeuvré en secret pour obtenir le rapatriement de Benhalima malgré les risques de torture qu’il pouvait courir en revenant en Algérie », peut-on lire dans la plainte.
La loi espagnole « interdit l’extradition d’une personne si elle court le risque d’être torturée ou maltraitée, mais aussi en cas de menace d’exécution d’une peine de mort », poursuit le texte.