Face au défi d’unifier un pays ravagé par 13 ans de guerre, le chef de la coalition dominée par des islamistes qui a pris le pouvoir en Syrie s’est engagé à dissoudre dans l’armée les factions qui ont contribué à la chute de Bachar al-Assad, et a réclamé la levée des sanctions internationales.
Après quelque 50 années de règne sans partage du clan Assad, les nouvelles autorités s’emploient à rassurer les capitales étrangères, qui prennent peu à peu contact avec leurs dirigeants, dont Abou Mohammad al-Jolani, qui se fait désormais appeler par son vrai nom, Ahmad al-Chareh.
Après le Royaume-Uni, la France envoie ainsi mardi une mission diplomatique à Damas, la première depuis 12 ans.