L’Union africaine avait demandé une transition de 18 mois et exigé qu’aucun membre du Conseil militaire de transition ne puisse être candidat aux élections à venir.
Le Tchad a prolongé samedi de deux ans maximum sa période de transition vers des élections, en maintenant à la tête de l’Etat le chef de la junte militaire, qui sera autorisé à briguer la présidence.
Les centaines de délégués réunis dans le cadre d’un « dialogue de réconciliation nationale », en l’absence d’une grande majorité de l’opposition et des organisations de la société civile qui le boycottent, ainsi que de deux des trois plus importants groupes armés rebelles, ont adopté ces mesures par « consensus », Mahamat Idriss Déby Itno devenant « le président de transition ».