Suite au scandale concernant la couverture du drapeau national lors d'une compétition de natation organisée à Tunis, la justice tunisienne a décidé lundi la poursuite de neuf responsables, dont le président de la Fédération tunisienne de natation (FTN).
Le président du bureau dissous de la Fédération et le cadre de l’Agence antidopage ont été placés en garde à vue, tandis que sept autres responsables ont été convoqués lundi devant le tribunal de Ben Arous, au sud de la capitale, selon des sources judiciaires.
Une vive polémique a été déclenché dans le pays, lors de la 7e édition du Tunisian Open Master, organisée par la Fédération tunisienne de natation à la piscine olympique de Radés, parce que le drapeau tunisien avait été caché par un bout de tissu pour se conformer à des sanctions de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
En réponse, le ministère des Sports en Tunisie a décidé de dissoudre le bureau de la Fédération tunisienne de natation, ainsi que de limoger le directeur général de l’Agence tunisienne de lutte antidopage et un commissaire régional de la jeunesse et des sports.
Cet incident survient peu après que l’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé des sanctions contre la Tunisie, en raison de la non-conformité de l’Organisation nationale tunisienne antidopage (ANAD). Parmi les sanctions imposées, la Tunisie se voit interdire l’accueil de championnats régionaux, continentaux ou mondiaux, et son drapeau ne pourra être levé lors de ces événements sportifs, jusqu’à ce que le pays se conforme aux exigences de l’AMA.
