La Délégation générale de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) a réagi, mercredi, au communiqué conjoint de Human Right Watch (HRW) et Amnesty International (AI). Dans une mise au point relayée par la MAP, la délégation a ainsi affirmé que les détenus incarcérés en relation avec les évènements de Gdim Izik «jouissent de tous les droits qui leur sont reconnus par la loi», dénonçant des «allégations infondées».
Rappelant que les détenus concernés qui sont incarcérés dans sept établissements pénitentiaires, la DGAPR pointe un communiqué «manifestement biaisé» et qui «ne fait que reproduire les allégations infondées des familles des détenus concernés». Elle précise que ces détenus «sont logés dans des cellules naturellement aérées et éclairées, bénéficient de visite familiale, de restauration collective assurée par des entreprises privées, de bain à l’eau tiède et de cours de récréation éclairés». La délégation note aussi qu’ils disposent dans leurs cellules de téléviseurs diffusant les chaines sportives de BeIN Sports, de lignes de téléphonie fixe et de la possibilité de faire des achats de différents produits aux cantines pénitentiaires et peuvent recevoir des leurs des produits et aliments à l’occasion des fêtes religieuses. Quant aux soins de santé, ils en bénéficient au service de santé pénitentiaire et, si besoin, dans des établissements de santé extra-muros, selon la DGAPR.