Le bureau politique du PAM n’a pas manifesté publiquement, lors de sa réunion d'hier soir, sa solidarité avec son secrétaire général et ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, englué dans le scandale de l'examen des avocats. Sans nommer personnellement Ouahbi, l’instance s’est contentée, dans un communiqué, de «condamner la campagne féroce à laquelle la direction du parti fait face de temps à autre, qui est menée par des opposants et certains parties connues et inconnues, utilisant des méthodes viles et immorales». Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, également du PAM, fait depuis des mois, l’objet de critiques.
Le bureau politique du Tracteur a dénoncé des «opérations de règlements de comptes», basées sur la «diffusion de rumeurs et de mensonges empoisonnés» et qui ciblent «l'unité du parti et la cohérence de sa direction et de ses bases». Et de conclure par affirmer que «ces campagnes tendancieuses ne décourageront pas la direction du parti à mettre en œuvre les réformes qui (...) sont dans l'intérêt des citoyennes et des citoyens».