Abdelmadjid Tebboune a accordé une interview au journal français de droite «Le Figaro», parue sur son site électronique jeudi soir. A propos du Maroc, avec lequel il affirme avoir rompu les relations diplomatiques pour «ne pas faire la guerre», le président algérien n’a fait que déformer, sans vergogne, la réalité.
Après plusieurs entrevues médiatiques avec la presse algérienne dans lesquelles il s’était interdit (ou s’est vu interdire) de citer le nom du Maroc, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a finalement enfreint cette règle dans les colonnes du quotidien français Le Figaro, auquel il a accordé un entretien publié jeudi 29 décembre dans la soirée.
Nombre de réponses ont en effet directement concerné le Maroc. C’est d’abord par le biais d’une question relative à ses relations avec le président russe, Vladimir Poutine, et à la guerre en Ukraine que Tebboune a bifurqué sur le Maroc. Il affirme ainsi qu’il «n'approuve ni ne condamne l'opération russe en Ukraine. L'Algérie est un pays non aligné, et je tiens au respect de cette philosophie», avant d’ajouter qu’«il serait bon que l'ONU ne condamne pas uniquement les annexions qui ont lieu en Europe. Qu'en est-il de l'annexion du Golan par Israël ou du Sahara occidental par le Maroc?»