Malgré les tentatives de l’Afrique du Sud, les BRICS (organisation qui réunit le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) n’ont pas accepté, en abordant récemment la question du Sahara, de mentionner l’exigence d’un quelconque référendum comme solution au conflit. Cela n’a pas empêché les médias de la junte algérienne d’interpréter de façon fantaisiste la récente déclaration commune qui a sanctionné l’une des réunions préparatoires du prochain sommet des BRICS, prévue en août prochain, en Afrique du Sud.
Le dimanche 23 avril dernier, le département sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, qui fait office de ministère des Affaires étrangères à Pretoria, avait annoncé que «la question du Sahara occidental est l’une des questions qui seront examinées par les sous-ministres et envoyés spéciaux des BRICS chargés du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord».