Les résultats officiels n’ont pas encore été publiés, mais les élections qui ont eu lieu dans quatre circonscriptions ont encore une fois confirmé la débâcle électorale du PJD.
Dans l’attente des résultats officiels des élections partielles qui se sont tenues, jeudi, dans les circonscriptions de Ain Chock, à Casablanca, de Guercif, Driouch et Safi, après dépouillement des votes, le PAM et l’Istiqlal (majorité) ont remporté 4 sièges alors que l’USFP et le MP (opposition) en ont remportés trois. Ces élections qui ont porté sur les sièges annulés suite aux recours devant la Cour Constitutionnelle, livrent deux messages. Les électeurs, quoi qu’en nombre moindre qu’au scrutin du 8 septembre –ce qui est somme toute logique- ont confirmé, pour la deuxième fois, après l’étape d’Al Hoceima et Meknès, leurs choix pour les trois partis arrivés en tête du scrutin législatif de septembre 2021 avec un léger avantage pour l’USFP de l’opposition. C’est un constat à ne pas prendre à la légère. Cela d’autant plus qu’il confirme indirectement la solidité de la majorité gouvernementale. A Meknès, il y a quelques mois, comme à Ain Chock ou Safi, jeudi, les trois partis se sont entendus pour ne pas y aller ensemble, mais pour soutenir le candidat de celui d’entre eux qui se présente. C’était le cas pour le candidat RNI à Meknès et c’est le cas aussi à Casablanca pour le candidat de l’Istiqlal et à Safi pour le PAM.