Si les regards se focalisent sur la guerre entre le Maroc et l’Algérie pour l’organisation de la CAN 2025, les deux pays maghrébins se disputent toujours le poste de premier vice-président de l’Union africaine. Depuis février, aucun Etat n’a voulu se désister en faveur de l’autre.
Le chef d’Etat de l’Union des Comores, Azali Assoumani, qui assure depuis février dernier la présidence tournante de l’Union africaine, est toujours sans son premier vice-président, rapporte Africa Intelligence. La grande rivalité entre le Maroc et l’Algérie bloque la proclamation du pays qui devra, logiquement, prendre les commandes en 2024 de l’organisation continentale. Aucun Etat ne souhaite désister en faveur de l’autre alors que le poste doit revenir à la région de l’Afrique du nord.
Ce blocage ne constitue pas un précédent. En effet, l’UA est en train de vivre le même scénario qui s’est produit au lendemain du sommet de février 2022. Le Kenya et l’Union des Comores se disputaient le très convoité titre de premier vice-président de l’organisation continentale. Une élection qui n’a pas échappé à la traditionnelle rivalité entre le Maroc et l’Algérie.