L’ancienne ministre socialiste María Antonia Trujillo, qui était à la tête du Logement pendant la première législature sous José Luis Rodríguez Zapatero, considère que les enclaves de Sebta et Melilia sont des « vestiges du passé » qui « s’immiscent » dans les relations entre Madrid et Rabat, rapporte El Mundo, dans sa livraison du samedi 3 septembre.
Pour Trujillo, ces deux villes nécessitent une solution politique basée sur le dialogue entre les deux pays, puisque le cas des villes autonomes, ainsi que celui des îlots et rochers, représentent « un affront » à « l’intégrité territoriale » du Maroc, a-t-elle estimé à Tetouan, lors de son intervention au Congrès international sur « les relations hispano-marocaines : présent et futur », organisé par l’Escuela Normal Superior de Tétouan en collaboration avec l’Université Abdelmalek Essaadi et le Centre marocain d’études et de recherches en Economie et Développement Durable.