Devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, des pétitionnaires sahraouis se sont élevés, lundi, contre la persistance de l’Algérie à entraver les efforts des Nations Unies et à perpétuer le différend autour du Sahara marocain pour servir ses propres agendas dans la région.
Prenant la parole à cette occasion, Bahi Larbi, ancien membre du groupe séparatiste du "polisario" et président du Centre de la paix pour les études politiques et stratégiques, a souligné que le pays hôte des camps de Tindouf tente de prolonger ce différend régional sur le Sahara en boycottant le processus des tables-rondes consacré par le Conseil de sécurité et en violant l’accord de cessez-le-feu après que le Maroc ait catégoriquement refusé la partition du Sahara proposée par l’Algérie.
Il a également relevé que le pays hôte altère les composantes démographiques des camps de Tindouf en y installant des populations originaires des régions avoisinantes, dans une tentative de masquer la réalité et servir ses propres agendas, ajoutant que dans ces camps, le groupe séparatiste armé du “polisario” assujettit les populations séquestrées à des violations flagrantes de leurs droits avec la bénédiction et le soutien de leur mentor à Alger.