L’Union socialiste des forces populaires (USFP) a fini par jeter l’éponge en annonçant son retrait de l’initiative relative à la motion de censure contre le gouvernement à laquelle le parti de la rose avait adhéré avec les trois autres partis de l’opposition (MP, PPS, PJD). Le gouvernement crie victoire, car après le retrait de la formation, le dépôt d’une telle motion devient impossible. Les détails.
Le retrait de l’USFP, qualifié de «brusque» intervenu alors que des divergences ont éclaté au grand jour au sein même de l’opposition, a été accueilli avec étonnement par la classe politique, selon les observateurs.
Pour qu’une motion de censure contre le gouvernement, souhaitée après le scandale des subventions à l’importation de viandes rouges, soit recevable, la Constitution impose un seuil de 79 signatures, soit le cinquième des 395 sièges de la Chambre des représentants. Faute d’avoir atteint ce seuil, le dépôt d’une telle motion devient donc caduc.