Bourreau du Paris SG et de Chelsea aux tours précédents, Karim Benzema représente l'atout offensif N.1 du Real Madrid, mardi (19h00) en demi-finale aller de Ligue des champions, contre un Manchester City où la menace est bien mieux répartie.
Après le quadruplé et la passe décisive enregistrés par Gabriel Jesus contre Watford (5-1) samedi en Premier League, difficile d'évoquer l'absence de véritable avant-centre chez les Citizens...
Le système avec un "faux neuf" est pourtant devenu l'une des marques de fabrique de Pep Guardiola partout où il est passé, qu'il en ait fait un usage sporadique ou régulier.
A City, ce n'est que la saison dernière et sous la contrainte des absences répétées de Sergio Agüero que ce "plan B" est progressivement devenu le "plan A" avec, à la clé, la reconquête du titre de champion d'Angleterre et une première finale de Ligue des champions.
Malgré cela, City avait tout fait pour recruter Harry Kane l'été dernier et beaucoup pensaient que leur échec serait un handicap cette saison. Il n'en a rien été.
Pour une équipe souvent confrontée à des défenses très regroupées, avoir cinq, six ou sept joueurs sur le terrain capables de marquer hors coups de pied arrêtés est un avantage considérable.