Les supporters et les adhérents du Raja de Casablanca se sont mobilisés quelques heures après la défaite des Verts face à la Renaissance de Berkane, dimanche pour le compte de la 16e journée (2-0), s’activant pour accélérer l’éviction du président Adil Hala, désormais considéré comme le principal responsable de la décadence du club. Les adhérents ont commencé à rassembler les signatures pour provoquer une AGE et mettre en place une commission provisoire. Même le coach contacté par Hala et qui devait remplacer Sa Pinto, l’Argentin Miguel Gamondi, aurait quitté le Maroc en constatant l’amateurisme du bureau dirigeant qui prévoyait de l’enrôler.
Au terme de la saison 2023-24, le Raja de Casablanca avait écrit une nouvelle page resplendissante dans l’histoire du club et du football marocain, en devenant le premier club à décrocher le titre sans subir la moindre défaite puis en signant le doublé avec la Coupe du Trône. Toutefois, les derniers mois précédant la consécration annonçaient déjà la nouvelle crise de gestion qui se profilait à l’horizon, avec la fuite du président Mohamed Boudrika en Allemagne. Les plus avertis commençaient alors déjà à redouter les conséquences de cette absence sur l’avenir du club, surtout au vu des nombreuses crises ayant sévi pendant la dernière décennie. Le début de la saison 2024-25 a ensuite vu Adil Hala prendre les rênes du club avec un bureau dirigeant dont la composition n’a toujours pas été officialisée. Cinq mois plus tard, le Raja de Casablanca a touché le fond : huitième au classement de la Botola Pro Inwi D1, battu par le DHJ, par l’IRT, par la JSS et par la RSB à l'aller et au retour et, surtout, auteur de l’une des pires apparitions de l’histoire du club en Ligue des champions de la CAF.
